ALBERT CAMUS - L'ETRANGER

ALBERT CAMUS ETRANGER
Titre
 : L’étranger
Auteur : Albert Camus
Date de publication : 19 Mai 1942
Genre : roman, policier, ouvrage de référence, conte philosophique, fiction absurde, fiction existentielle
Édition : GALLIMARD

 

 

Résumé:

Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français...

 

L’étranger est le premier roman d’Albert Camus, prix Nobel de littérature en 1957. 

Chronique: 

J’ai mis beaucoup de temps pour commencer à écrire cette chronique, pour la simple et unique raison qu’elle est la somme de mes lectures multiples de L’étranger d’Albert Camus. A chaque nouvelle lecture,  je découvre de nouvelles facettes enfouies entre les lignes. J’ai donc décidé de commencer par rappeler « l’absurde » ou « la philosophie camusienne de l’absurde », mouvement littéraire du milieu du XXe siècle, qui traite de l’impuissance de l’humain à trouver un sens à l’existence, et de la confrontation de ce dernier à un monde qu’il ne comprend pas.

« Aujourd’hui, maman est morte, ou peut-être hier, je ne sais pas »

A la lecture de cette phrase, aussi simple parait-elle, dite par Meursault, personnage principal et narrateur, nous nous attendrions à une histoire de famille, la perte d’un être cher, que nenni. Ce n’est que le début d’un roman court mais poignant.

L’intrigue débute par Meursault qui reçoit un télégramme lui annonçant le décès de sa mère dans un hospice près d’Alger. Sa réaction fut calme, que d’autres qualifieront d’indifférente ; il n’a pas versé de larmes, il a achevé son travail, avant de se rendre à la veillée de sa défunte mère, passant la nuit à boire du café et à fumer des cigarettes.

Le lendemain, il rencontre Marie, une ancienne collègue, ils vont passer la nuit ensemble, puis il rencontrera Raymond, voisin et proxénète de son état, qui lui demandera d’être son témoin de moralité dans une affaire de violence envers sa maîtresse, chose qu’il acceptera de gaieté de cœur ; en guise de remerciement, Raymond invita le coupe à un cabanon pour y passer du temps. Et c’est là que le drame se produit. Meursault va tuer, par confusion, un arabe sur la plage.

J’irai droit au procès, pour laisser une marge de suspense au lecteur, pour lui donner envie de découvrir les évènements. Le procès pour meurtre se transformera en jugement de « valeurs ».

En ce qui me concerne, le roman est perturbant et émouvant, par la critique que ce antihéros adresse à l’absurdité de la condition humaine, à la différence, au jugement de l’autre, à la standardisation des réactions et, d’une façon indirecte, à la colonisation de l’Algérie française ; le tout dans un style très simple, voulu par l’auteur, narré à la première personne du singulier, de sorte que le lecteur s’approprie le protagoniste.

Je dois m’arrêter là, sinon ma chronique n’en finira pas.

Enfin, L’étranger (premier roman d’Albert Camus) est un chef-d’œuvre de la littérature moderne, que je conseille de lire au moins une fois dans sa vie.


NOTE : 5/5 




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